2 Rois 6 : 17 « Elisée pria, et dit : Eternel, ouvre ses yeux, pour qu’il voie. Et l’Eternel ouvrit les yeux du serviteur, qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Elisée ».

Pour survivre dans une crise et en sortir victorieux, il est nécessaire d’ajuster notre manière de penser. Il est vital de recentrer nos vies en tenant compte de la situation que nous devons affronter. Peu de gens parvienne à cela car la plupart d’entre eux se laisse envahir par la peur, l’anxiété et la détresse au regard de l’incertitude de ce qu’ils expérimentent. Tel est le cas alors que nous vivons cette crise sanitaire.

Pendant cette période, il y a beaucoup de peur mais aussi de la colère. Lorsque nous sommes en conflit avec quelqu’un, nous nous accrochons parfois à cette pensée : « J’ai raison, je suis dans mes droits ». Nous devenons coléreux et nous avons des pensées telles que : « ils m’ont blessé; ils m’ont fait du tort », etc.… Face à une telle situation, certaines personnes se rétractent et s’emprisonnent dans leur peur ; d’autres sont paralysées par la peur ou deviennent physiquement malade. D’autres peuvent se replier dans leur colère et deviennent ainsi amer.

Certaines personnes peuvent développer un faux sentiment de sécurité et se disent : « je vais bien ». Cette attitude conduit certains à être insouciants et à des décisions ridicules. C’est le cas avec quelques jeunes gens qui font fi des règles sanitaires et sécuritaires mises en place par les autorités et qui continuent à agir comme s’ils ne se souciaient guère des autres. Cette attitude égoïste ne leur permet pas d’être bienveillant ni d’être un soutient pour les autres. Ils continuent à vivre « normalement », avec un état d’esprit qui laisse penser que « rien ne pourra m’arriver ». Ces personnes peuvent cependant être un danger pour les autres ; ou tout simplement elles n’assument pas leur part de responsabilité, ce qui en soit est mauvais, surtout lorsqu’il s’agit de crises relationnelles au sein de la famille, entre ami (e)s ou au travail, etc.….

Qu’est ce qui pourra donc nous permettre de sortir victorieux d’une crise ? Le texte tiré du deuxième livre des Rois nous donne quelques idées concernant le changement de notre état d’esprit :

1).  Nous ne devons pas fuir ce qui se passe ou ce qui s’est passé. Même si nous ne voulons peut-être pas accepter la situation, elle est bien réelle, et nous avons besoin d’en faire face, tôt ou tard.

2).  Accepter que nous ne pouvons pas trouver la solution par nous-mêmes. C’est pour cela que nous avons besoin de changer nos croyances, nos idées ainsi que notre mode de pensée, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, car elles influenceront toujours nos actions. Nous pouvons trouver cela assez difficile, alors poursuivons avec l’étape 3.

3). Il nous faut demander de l’aide par la prière.  Nous soumettons à Dieu par la prière nos peurs, notre colère, notre immaturité, nos problèmes ou tout autre situation que nous vivons.

4). Faites une prière de soumission et permettez à Dieu de prendre le contrôle. Aller au-delà de ce que nous ressentons signifie s’abandonner afin d’accepter la volonté de Dieu. Cela change notre attention dans le sens où il nous amène à nous soumettre dans l’obéissance, abandonnant ainsi nos droits personnels.  Pour cette raison, concentrons notre attention sur la manière dont Dieu veut que nous voyons la chose et non la nôtre.

Si vous suivez ces étapes, vous sortirez vainqueur de toute situations conflictuelles  ou de crises. Ma prière est que Dieu nous ouvre es yeux et que nous puissions voir.

Que Dieu nous aide dans tout ce que nous faisons aujourd’hui.

Dr Miguel et Irene Garita, Ministère « soins à la famille, Eglise du Nazaréen, MésoAmérique.